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Attentats du 13-Novembre : mis en cause par Eric Zemmour, François Hollande appelle à rester "unis face à ce drame"

"Toutes les polémiques, qui sont sciemment entretenues, n'ont qu'un seul but : éviter que nous soyons cohérents, unis face à ce drame", a estimé l'ancien chef de l'Etat

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande lors des commémorations du 11-Novembre, à Paris, le 11 novembre 2021. (CARINE SCHMITT / HANS LUCAS / AFP)

François Hollande a répondu aux accusations d'Eric Zemmour, samedi 13 novembre, après que le polémiste l'a accusé de n'avoir "rien fait" pour empêcher les attentats de novembre 2015. Lors d'un déplacement à Bordeaux vendredi, le possible candidat à la présidentielle a évoqué le procès des attaques jihadistes à Paris et Saint-Denis, durant lequel l'ex-chef de l'Etat a été auditionné en tant que témoin. "Nos médias n’ont pas retenu l’une de ses déclarations : 'Nous savions que dans les flux de réfugiés, il y avait des terroristes. Mais nous ne savions ni où, ni quand, ni comment ils allaient nous frapper.' (...) Le pouvoir était au courant du danger et il a préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France", a déclaré Eric Zemmour, dans un discours retranscrit sur son compte Twitter.

"Non pas un besoin de vengeance, mais un besoin de justice"

"J'ai pris des décisions, et le sens de mes décisions était d'assurer la sécurité et la protection de nos concitoyens, de lutter contre le terrorisme islamiste et de veiller à l'unité de notre pays, à ce qu'il réagisse comme un bloc, qu'il n'y ait pas de fracture, de rupture, a réagi François Hollande samedi, auprès de BFMTV.  Toutes les polémiques, qui sont sciemment entretenues, n'ont qu'un seul but : éviter que nous soyons cohérents, unis face à ce drame."

"Je demande à ce que chacun, chacune, soit à la hauteur de ce que ces parties civiles, ces victimes expriment : non pas un besoin de vengeance, mais un besoin de justice, non pas le souci de la division et de la surenchère, mais la vérité et la clarté tout en étant l'unité à l'esprit", a insisté l'ancien chef de l'Etat.

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