Attentats : la France frappe le fief du groupe Etat islamique en Syrie
A Paris, dimanche soir, des centaines de personnes étaient toujours rassemblées autour de la place de la République et des lieux des attaques, malgré des mouvements de panique plus tôt dans la soirée.
Ce qu'il faut savoir
Deux jours après les attentat qui ont frappé Paris, la France a riposté, dimanche 15 novembre, en frappant "massivement" le groupe Etat islamique dans la ville syrienne de Raqqa. Les chasseurs ont détruit un poste de commandement et un camp d'entraînement de l'organisation.
Un avis de recherche a été lancé contre Salah Abdesalam, suspecté d'avoir participé aux attaques. Il est, selon France 2, soupçonné par les enquêteurs d'être le cerveau des attaques. Selon plusieurs médias, il aurait été contrôlé samedi matin alors qu'il se dirigeait en Belgique, samedi matin, mais relâché. Parmi les trois kamikazes identifiés par les enquêteurs se trouve un de ses frères, Brahim, et deux autres français. Une perquisition a été menée à Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans la soirée.
Des hommages sous tension. Des milliers de Parisiens sont rassemblés dans le centre de la capitale pour rendre hommage aux victimes, autour de la place de la République, mais aussi sur le boulevard Richard-Lenoir, près du Bataclan, ainsi qu'à l'angle des rues Bichat et Alibert. Des fausses alertes ont déclenché plusieurs mouvements de foule.
L'"union sacrée" fragile. François Hollande s'est entretenu dimanche avec l'ensemble de la classe politique, subissant une attaque frontale de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui ébranle ainsi "l'union sacrée". Celui-ci a demandé, sur TF1, que les personnes fichées S soient placées en résidence surveillée avec un bracelet électronique. Bernard Cazeneuve a, lui, annoncé que le gouvernement étudierait prochainement une disposition pour la dissolution des mosquées radicales.