La fin de l'état d'urgence ne fait pas l'unanimité
Le projet de loi antiterroriste doit permettre de sortir de l'état d'urgence instauré en janvier 2015. La droite veut le durcir, la gauche l'assouplir.
"Une réponse durable à une menace durable". Gérard Collomb a justifié ainsi devant l'Assemblée nationale le projet de loi antiterroriste. L’objectif est de transposer dans le droit commun une partie des mesures de l'état d'urgence. La nouvelle loi s'en inspire sur quatre points primordiaux : les périmètres de protection, les fermetures administratives des lieux de culte, les mesures individuelles pour remplacer l'assignation à résidence et les perquisitions renommées visites domiciliaires.
Vote le 3 octobre
Mais cette loi, exclusivement destinée à prévenir les actes terroristes, divise à tel point que 480 amendements ont été déposés. La droite, à l'image d'Éric Ciotti dans Les 4 Vérités, veut durcir le projet alors que la gauche dénonce un état d'urgence permanent. Les débats à l'Assemblée durent jusqu'à jeudi. Le vote en première lecture est prévu le 3 octobre.
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