: Vidéo Marine Le Pen peine à participer au débat sur la loi antiterroriste à l'Assemblée
La présidente du Front national a pris la parole dans l'Hémicycle au premier jour des débats sur le projet de loi antiterroriste. Elle en a profité pour se plaindre du temps de parole accordé à son parti.
Les règles de l'Assemblée nationale sont ainsi faites, mais elles ne plaisent pas à Marine Le Pen. Lors d'une prise de parole au premier jour du débat sur le projet de loi antiterroriste, la présidente du Front national a commencé par utiliser 20 secondes de son temps de parole pour se plaindre du temps de parole accordé à son parti : "Du fait d'un fonctionnement antidémocratique, notre famille politique a été privée de temps de parole en discussion générale."
Elle a ensuite insinué que le bureau de l'Assemblée nationale privait le FN de temps de parole : "Avec le tirage au sort, on n'a pas beaucoup de chance, c'est étrange." En tant que non inscrits, les députés du Front national doivent se répartir le maigre temps de parole disponible avec les autres non inscrits, selon le règlement de l'Assemblée. Les députés sans groupe sont au nombre de 18, dont moins de la moitié (8) du Front national.
"Vous vous trompez tous"
Après avoir moqué "le ping-pong entre la France insoumise et l'UMP [l'ancien nom de LR]", Marine Le Pen a enfin évoqué le fond. "Vous vous trompez tous", a lancé la responsable frontiste, fustigeant une loi "totalement hors sujet" qui "ne s'attaque pas à l'idéologie islamiste", alors que le terrorisme, acte de guerre, nécessite "des règles spécifiques".
Ayant prévu un long développement sur ce thème, la présidente du FN n'est pas allée au bout de sa conclusion. Le micro de la députée a en effet été coupé au bout de deux minutes et vingt secondes (soit 20 secondes après la fin de son temps de parole), comme le prévoit le règlement.
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