Cet article date de plus de cinq ans.

Jawad Bendaoud condamné à six mois de prison pour "menaces de mort"

Jawad Bendaoud comparaitra donc dans le box des prévenus, mercredi matin, pour la suite de son procès pour "recel de malfaiteurs terroristes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Jawad Bendaoud lors de son procès en appel pour "recel de malfaiteurs terroristes" au palais de justice de Paris, le 21 novembre 2018. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Il repart en prison. Jawad Bendaoud a été condamné, mardi 11 décembre, à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour des "menaces de mort" contre une victime des attentats du 13-Novembre. L'homme était jugé en comparution immédiate pour une altercation qui s'est produite le 5 décembre, à la sortie de son procès en appel pour "recel de malfaiteurs terroristes".

Sarah Z., une victime des attentats, accuse Jawad Bendaoud de l'avoir menacée de mort dans les couloirs du palais de justice, alors qu'elle venait de témoigner dans ce procès. "Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire", l'accuse-t-elle d'avoir dit. Mais Jawad Bendaoud nie avoir tenu de tels propos.

Son avocat va faire appel

"Vous venez de condamner un innocent Madame", a dit Jawad Bendaoud à la présidente du tribunal, alors qu'il partait en détention. "Je n'ai jamais dit 'Je vais te tuer'", a affirmé lors de l'audience mardi Jawad Bendaoud, en colère. "Cette personne rêve de me voir derrière les barreaux", a-t-il crié. "Parce que je suis le logeur [des jihadistes] et elle la victime, c'est forcément moi le menteur", a-t-il ajouté, tout en étant retenu par un policier.

Son avocat, Xavier Nogueras, a annoncé qu'il ferait appel dès mercredi. Il a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse. Jawad Bendaoud comparaitra donc dans le box des prévenus, mercredi matin, pour la suite de son procès. Relaxé en février, il est rejugé depuis le 21 novembre pour avoir logé deux jihadistes des attaques du 13 novembre 2015. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.