Attaques dans l'Aude : Radouane Lakdim devait être entendu prochainement par la DGSI
Il devait être à nouveau évalué par la Direction générale de la sécurité intérieure au mois d'avril.
Radouane Lakdim était toujours suivi par les services de renseignement, indique une source proche de l'enquête à France 2, mardi 27 mars. Il devait même être à nouveau évalué par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) : une convocation était prévue en avril, a appris la chaîne, confirmant une information de RTL.
Le suivi avait été réactivé fin 2017, selon France 2, après des écrits salafistes sur son compte Facebook. La DGSI avait alors repris des surveillances approfondies d'octobre à mars. La semaine précédent l'attentat, lors d'une réunion à la préfecture, il avait été décidé de clôturer le dossier, faute de danger immédiat et avéré selon les renseignements. Un courrier siglé ministère de l'Intérieur avait été envoyé dans la foulée à Radouane Lakdim pour le convoquer dans le cadre d'un dernier rendez-vous avant fermeture de son dossier.
Quant à sa compagne, les policiers restent prudents. Son entourage déclare qu’elle était en voie de déradicalisation, qu’elle était retournée à l’école et ne fréquentait plus Radouane Lakdim. En garde à vue, elle a déclaré ne pas avoir de lien avec l'attentat, mais se montre très vindicative.
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