Attentats dans l'Aude : ouverture du procès le 22 janvier
Le 23 mars 2018 a été une journée noire à Carcassonne (Aude) et à Trèbes (Aude). Il était un peu plus de 9h quand Radouane Lakdim, un délinquant fiché S, a tiré sur deux hommes dans une voiture. Le conducteur a été gravement touché à la tête, et le passager de 60 ans a été le premier à mourir ce jour-là. À bord de la voiture de ses victimes, le djihadiste a ensuite traversé Carcassonne, et a tiré sur des CRS qui faisaient leur footing. Un policier a été gravement blessé. À 10h39, le terroriste a fait irruption dans un supermarché à Trèbes. Il a tué un employé et un client, avant de prendre en otage une hôtesse de caisse.
Un réseau de soutiens logistiques et idéologiques
Arnaud Beltrame, un des premiers gendarmes à intervenir, a proposé au terroriste de se substituer à l'otage. Il a engagé une négociation qui a tourné court. Avant d'être abattu par le GIGN, Radouane Lakdim a poignardé le gendarme à mort. Il était 14h30. L'enquête n'a pas identifié de complices, mais un réseau de soutiens logistiques et idéologiques, selon les juges : sept personnes au total, dont l'ex petite amie de l'assassin. Selon la défense, ils ignoraient tout du projet terroriste. Cinq des accusés répondront d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Le procès, qui s'ouvre lundi 22 janvier devant la cour d'assises spéciale de Paris, doit durer plus d'un mois.
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