Attentats à Copenhague : "Nous n'accepterons aucune tentative visant à affaiblir nos libertés"

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Helle Thorning-Schmidt, Première ministre du Danemark, le 15 février 2015 à Copenhague (Danemark). (ODD ANDERSEN / AFP)

Les attaques terroristes au Danemark ont fait deux morts et cinq blessés samedi et dimanche.

Ce qu'il faut savoir

Le Danemark reste sous le choc. Un homme s'en est pris, samedi 14 février à Copenhague, à la communauté juive et à un lieu symbolique de la liberté d'expression. Lors de deux fusillades distinctes, l'agresseur a tué deux personnes et fait cinq blessés. Il se serait, selon les premiers éléments de l'enquête, inspiré des attentats du mois de janvier à Paris.

Des complices ? La police de Copenhague a annoncé, lundi, avoir placé en détention deux hommes arrêtés dimanche. Ils ont été inculpés de complicité avec l'auteur présumé des attaques, la police refusant de détailler les éléments à charge.

L'auteur présumé a été abattu dimanche par la police. Selon les autorités, il s'agit d'un jeune homme de 22 ans, né au Danemark et nommé Omar Abdel Hamid El-Hussein. Il était déjà connu des services de police.

La Première ministre danoise réagit. La chef du gouvernement danois, Helle Thorning-Schmidt, a prononcé un discours lundi. "Nous n'accepterons aucune tentative visant à affaiblir nos libertés et nos droits" a-t-elle déclaré, avant d'inviter ses compatriotes juifs à ne pas suivre l'appel de son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, à émigrer : "Nous ne serions pas les mêmes sans la communauté juive."