Attentat à Nice : la classe politique réagit
Après l'émotion collective suscitée par l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes) jeudi 29 octobre, la classe politique se divise. La droite demande des mesures plus fortes.
Jeudi 29 octobre, Emmanuel Macron s'est rendu à Nice (Alpes-Maritimes) sur les lieux de l'attentat de la basilique Notre-Dame, survenu plus tôt dans la journée. Le président de la République appelle à faire front : "Si nous sommes attaqués, une fois encore, c'est pour les valeurs qui sont les nôtres [..] nous n'y céderons rien". L'horreur de l'attentat a sidéré toute la classe politique. "On a tué des gens qui priaient et qui ne faisaient rien d'autre que ça", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, chef de file La France Insoumise.
La droite cible l'immigration
Après la stupeur, la droite et l'extrême-droite brisent l'unité nationale. "Ce sont des actes de guerre qui sont menés sur la base d'une idéologie que, pour l'instant, nous ne sommes pas en situation de combattre", a déclaré Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National. Au Sénat, la droite se fait plus virulente et cible l'immigration. "Est-ce que le gouvernement veut, oui ou non, lutter contre ce désordre migratoire ? Il ne mettra pas fin aux attentats s'il ne met pas fin au désordre migratoire", a déclaré Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains.
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