Attentat de Nice : les renforts militaires annoncés par Emmanuel Macron déployés en milieu de semaine prochaine
Au total, 4 000 soldats français seront mobilisés pour renforcer l'opération Sentinelle et déployés suivant les réquisitions des préfets, a indiqué l'état-major français.
Ce qu'il faut savoir
Au lendemain de l'attentat de Nice qui a coûté la vie à trois personnes, le gouvernement prend des mesures pour faire face à la menace terroriste. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé, vendredi 30 octobre, le rappel de 3 500 gendarmes réservistes. Il a ajouté que 3 500 policiers, issus des gendarmes et policiers mobiles, étaient également mobilisés. Il a également indiqué que 120 policiers allaient être envoyés à Nice. Dans le même temps, l'enquête sur l'attentat survenu dans la basilique Notre-Dame de Nice progresse. Un homme de 47 ans a été placé en garde à vue jeudi 29 octobre au soir. Suivez la situation dans notre direct.
4 000 soldats français mobilisés pour renforcer l'opération Sentinelle. Ils seront déployés d'ici le milieu de la semaine prochaine suivant les réquisitions des préfets, a indiqué l'état-major français. Emmanuel Macron a annoncé jeudi le passage de Sentinelle de 3 000 à 7 000 hommes après l'attaque de la basilique.
Un homme de 47 ans en garde à vue. C'est l'exploitation de la vidéosurveillance qui a conduit à son interpellation, a appris France Télévisions d'une source judiciaire. Il a rencontré l'assaillant la veille de l'attaque. Les enquêteurs invitent, à ce stade, à la prudence. Des vérifications sont en cours pour établir la nature de cette rencontre et ce qui lie les deux hommes. La rencontre entre les deux hommes pourrait être fortuite, selon cette même source.
L'assaillant est un "ressortissant tunisien né en 1999". Dans sa conférence de presse, le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard, a déclaré que l'assaillant était porteur d'un "d'un papier de la Croix-Rouge italienne" indiquant qu'il est un "ressortissant tunisien né 1999". Il a précisé qu'il était "inconnu au fichier national des empreintes digitales".
Deux femmes et un homme sont morts. Deux personnes sont mortes à l'intérieur de la basilique de la façon la plus "horrible" qui soit, "comme le professeur" Samuel Paty, a expliqué Christian Estrosi, lors d'une conférence de presse improvisée. La troisième victime s'était réfugiée dans un bar à proximité, où elle a succombé à ses blessures.
"La menace est partout". C'est l'avertissement lancé, vendredi, par Jean-Yves Le Drian, à l'issue d'un nouveau conseil de défense. "Le message d'urgence attentat a été lancé hier soir à l'ensemble de nos ressortissants à l'étranger quels que soient les lieux, puisque la menace, elle est partout", a déclaré le ministre des Affaires étrangères.