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Vidéo Bernard Cazeneuve souhaite "la dissolution de toutes les associations dont les propos fracturent la République"

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Article rédigé par franceinfo
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L'ancien Premier ministre, ministre de l'Intérieur lors des attentats de 2015, exprime son soutien au gouvernement, "quelles que soient les appréciations que je peux porter sur sa politique". 

"Une cinquantaine d'associations" vont être contrôlées, annonce lundi 19 octobre Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, qui souhaite également l'interdiction du Collectif contre l'Islamophobie, dont "un certain nombre d'éléments nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République", trois jours après l'assassinat de Samuel Paty, le professeur assassiné dans les Yvelines pour avoir montré des caricatures de Mahomet en cours d'EMC (Enseignement moral et civique). "Je souhaite la dissolution de toutes les associations dont les propos fracturent la République dans ses fondements, dans ses principes, dans ses valeurs", appuie l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve sur France Inter.

>> Les dernières informations sur l'enquête après l'assassinat d'un professeur dans les Yvelines dans notre direct.

 "Nous sommes dans une période où il faut faire bloc. J'ai été ministre de l'Intérieur, je sais la difficulté de la tâche", rappelle Bernard Cazeneuve, qui fut aussi Premier ministre de François Hollande et qui refuse de critiquer l'exécutif en cette période, "quelles que soient les appréciations que je peux porter sur la politique du gouvernement"

Lorsqu'il y a des évènements aussi graves, aussi tragiques que celui qui s'est produit vendredi soir, on ne fait pas de la politicaillerie. On tient les propos qui permettent à la République de sortir renforcée des épreuves, de demeurer debout.

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur lors des attentats de 2015

à France Inter

"J'ai été moi même trop choqué d'un certain nombre de comportements politiques lorsque j'ai été en responsabilité pour me comporter autrement dans le moment en particulier auquel notre pays se trouve confronté", déclare celui qui fut ministre de l'Intérieur lors des attentats de janvier et de novembre 2015 notamment.

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