Attaque à Strasbourg : nouvelle polémique sur les fichés S
Le gouvernement doit faire face aux critiques d'une partie de l'opposition. La droite et l'extrême droite dénoncent un certain laxisme dans la surveillance des fichés S.
À l'Assemblée nationale, Richard Ferrand a invité les députés à observer une minute de silence en hommage aux victimes de la tuerie de Strasbourg (Bas-Rhin) du mardi 11 décembre. Mais malgré ce moment d'union nationale, les polémiques sont là. Mardi 11 décembre au soir, Laurent Wauquiez avait lancé le débat qui ressurgit à chaque attentat, en tweetant : "Combien d'attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d'adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ?" Internement préventif ou expulsion des fichés S, c'est aussi le discours de Marine Le Pen depuis des années.
Le gouvernement reste sur sa position
À la sortie du Conseil des ministres mercredi 12 décembre, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, balaye sèchement la polémique. "Dans la période, les caractères se révèlent. Vous avez de petits responsables politiques et des hommes d'État", a-t-il déclaré. Le gouvernement estime que la loi antiterroriste adoptée il y a un an permet d'avoir un dispositif de surveillance des personnes radicalisées suffisant. Aller au-delà, outre les questions de droit, ne permettrait pas forcément une plus grande efficacité.
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