Attentat de Strasbourg : "Nous sommes à vos côtés, la vie doit reprendre ses droits, même si la peur est encore là", déclare Emmanuel Macron

Article rédigé par Kocila Makdeche, Louise Hemmerlé
France Télévisions
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron lors de sa visite à Strasbourg (Bas-Rhin), trois jours après l'attentat meurtrier, le 14 décembre 2018. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Emmanuel Macron est arrivé à Strasbourg, vendredi soir, pour rendre hommage aux victimes de l'attentatdont l'auteur a été abattu jeudi soir par la police, et aux forces de l'ordre.

Ce qu'il faut savoir

Emmanuel Macron est arrivé, vendredi 14 décembre dans la soirée, à Strasbourg, pour rendre hommage aux victimes et aux forces de l'ordre. Il a pris ensuite un bain de foule sur le marché de Noël. "Nous sommes à vos côtés, la vie doit reprendre ses droits, même si la peur est encore là", a-t-il déclaré. Le plan Vigipirate, porté au troisième niveau, "urgence attentat", après l'attentat de Strasbourg, a été ramené au deuxième niveau, "risque attentat", a annoncé le gouvernement vendredi. Une quatrième victime a succombé à ses blessures.Une cinquième victime est en état de mort cérébrale. Onze autre personnes ont été blessées, dont quatre étaient encore hospitalisées vendredi matin, selon le procureur de Paris.

Strasbourg veut revenir à une "vie normale". Jeudi soir, un équipage de police de la brigade spécialisée de terrain a abattu Cherif Chekatt, le suspect de l'attentat de Strasbourg. De quoi libérer l'"épée de Damoclès" qui pesait sur les Strasbourgeois et les touristes, selon le maire de la ville, Roland Ries. L'enquête, elle, se poursuit afin de trouver d'éventuelles complicités.

>> Ce que l'on sait de l'opération dans laquelle Cherif Chekatt a été abattu

Echanges de tir avec la police. Jeudi soir, une équipe de police a vu un homme correspondant au signalement de Cherif Chekkat dans le quartier de Neudorf. L'équipage a fait demi-tour, Cherif Chekkat les a vus et a tiré en direction de la voiture. Les policiers ont riposté depuis leur véhicule, vitres baissées, le touchant mortellement. 

 Castaner évoque une revendication "totalement opportuniste" de l'Etat islamique. L'homme "faisait partie des soldats" du groupe Etat islamique, a affirmé peu après Amaq, son média de propagande. Le groupe Etat islamique appelle régulièrement à viser les pays, dont la France, membres de la coalition internationale anti-jihadiste en Syrie et en Irak. "Ce n'est pas la revendication totalement opportuniste de Daech [acronyme arabe de l'EI] qui change quoi que ce soit. Il y avait ici un homme qui a nourri en son sein le mal", a réagi vendredi matin le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. 

Le marché de Noël réouvre. Fermé depuis l'attentat qui a fait quatre morts et 12 blessés mardi soir, ce marché emblématique de la capitale alsacienne a réouvert en présence du maire de Strasbourg Roland Ries et du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.