Strasbourg se réveille "en gueule de bois" après la fusillade
Dans la matinée du mercredi 12 décembre, Strasbourg (Bas-Rhin) a des allures de ville fantôme par endroit. Le marché de Noël a été évidemment fermé, tous les événements de la ville ont été annulés, et les écoles restent ouvertes même si les parents sont invités à garder leurs enfants chez eux.
Il a choisi d'ouvrir son commerce mercredi 12 décembre, pourtant Christophe Ziegler se trouvait la veille à quelques dizaines de mètres de l'attaque perpétrée à Strasbourg (Bas-Rhin). "Je suis ressorti pour voir ce qui se passait parce que j'ai vu une personne passer et j'ai vu deux personnes blessées, une au petit passage pour venir vers chez moi, raconte-t-il. J'ai croisé mon médecin, il allait intervenir alors j'ai gardé ses enfants chez moi".
Des habitants choqués, mais fatalistes
Dans le centre-ville, peu de magasins sont ouverts. Aux pieds de la cathédrale, le marché de Noël de Strasbourg est désert. Les chalets des commerçants resteront clos jusqu'à nouvel ordre. Au milieu des nombreuses forces de l'ordre toujours en alerte, les habitants se réveillent choqués et fatalistes. "On a un peu la gueule de bois", témoigne un habitant. "Depuis quelques années, on savait qu'il y avait une menace ici sur le marché, ce n’est pas nouveau", souffle un autre. En signe de recueillement, tous les bâtiments officiels de la ville ont mis en berne leurs drapeaux. Une cellule psychologique a été mise en place dans la Cité de la musique et de la danse.
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