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Le militaire blessé à la Défense a quitté l'hôpital, la traque se poursuit

Il est sorti deux jours après avoir été blessé au cou lors d'une patrouille Vigipirate. Manuel Valls évoque des "pistes sérieuses" sur son agresseur.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un policier en patrouille, le 26 mai 2013, devant la station RER de la Défense (Hauts-de-Seine). ( MAXPPP)

"Je vais bien. Il n'y a rien de grave." Cédric Cordiez, le militaire blessé au cou à l'arme blanche samedi à La Défense, a quitté, lundi 27 mai, l'hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Première classe au sein du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes), il "a été récupéré par son unité" avec une incapacité totale de travail de dix jours, selon le gouvernement militaire de Paris. Il devrait bientôt rejoindre sa famille dans la Somme, selon Le Parisien, qui l'a eu brièvement au téléphone, ainsi que son beau-père.

"Lorsqu'il a été frappé, Cédric dit n'avoir rien ressenti sur le coup, mais des gens ont crié, rapporte son beau-père. Au début, il a tenté de courir après son agresseur. Mais il s'est écroulé. Ses mains étaient couvertes de sang. Il a pourtant eu le temps de voir que l'homme portait une tunique et des chaussures de sport de couleur claire."

Valls évoque des "pistes sérieuses" sur son agresseur

Interrogé lundi sur Canal+, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré que les enquêteurs de la brigade criminelle disposaient de "pistes sérieuses" sur son agresseur. 

Comment la police traque l'agresseur d'un militaire à La Défense (France 2 - Audrey Goutard et Julien Pelletier)

Arrivé en mission à Paris le 13 mai, le militaire blessé participait à une patrouille dans le cadre de l'opération Vigipirate avec deux camarades, lorsqu'il a été frappé par derrière au niveau de la nuque avec une arme blanche.

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