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Noémie, rescapée de la prise d'otages de l'Hyper Cacher : "Je suis sans cesse sur le qui-vive"

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Noémie, rescapée de la prise d'otages de l'Hyper Cacher : "Je suis sans cesse sur le qui-vive"
Noémie, rescapée de la prise d'otages de l'Hyper Cacher : "Je suis sans cesse sur le qui-vive" Noémie, rescapée de la prise d'otages de l'Hyper Cacher : "Je suis sans cesse sur le qui-vive"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Un an après les attentats de Charlies Hebdo, la jeune femme de 27 ans témoigne pour France 2.

L'angoisse n'a pas quitté Noémie depuis un an. Cette ancienne otage de l'Hyper Cacher ne souhaite pas montrer son visage. Et ces jours de commémoration lui rappellent de mauvais souvenirs. "A chaque fois que j'entends 'Hyper Cacher', ça me ramène à des souvenirs douloureux", témoigne-t-elle pour France 2.
 
Au moment de la prise d'otages, Noémie est enfermée dans la chambre froide. Avec elle, cinq autres personnes. Dans cette pièce où la température est en dessous de 0 degré, elle vit cinq heures interminables. Depuis, la jeune femme sort peu. "Je suis sans cesse sur le qui-vive. Dès qu'il y a le moindre bruit, je me retourne tout de suite", explique-t-elle.

Se fixer des objectifs

Cette infirmière en soins intensifs n'a d'ailleurs toujours pas réussi à reprendre son travail. Car cela l'obligerait à emprunter les transports en commun. Au fil des mois, l'état de Noémie s'est amélioré. Puis surviennent les attentats du mois de novembre : "c'était comme les revivre une seconde fois", lance-t-elle. Pour faire face, elle se fixe des objectifs, comme faire au moins une station de bus, seule.

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