: Vidéo François Hollande : "Je n'accepterai jamais qu'un policier ou un gendarme soit pris à partie"
Lors de son discours à Versailles, le chef de l'Etat a salué la fonction de policiers et assuré que "la République se doit de défendre la réputation d'agents qui se dévouent pour elle".
Respect aux policiers. C'est ce qu'a demandé François Hollande, lors de la cérémonie d'hommage aux deux policiers assassinés lundi à Magnanville (Yvelines), vendredi 17 juin. "Je n'accepterai jamais qu'un policier ou un gendarme soit pris à partie dans le cadre de la mission qu'il exerce. Je n'accepterai pas d'avantage qu'ils soient l'objet de diffamations ou d'insultes. La République se doit de défendre la réputation d'agents qui se dévouent pour elle", a ainsi déclaré le chef de l'Etat.
Des mesures pour garantir l'anonymat des agents
Dans la foulée, il a annoncé que des "mesures" seraient prises pour "garantir l'anonymat" des policiers en dehors de leur service. "Il nous faut aussi éviter, autant que possible, que les policiers et les gendarmes soient identifiés et pris pour cibles par les malfaiteurs qu'ils ont mis hors d'état de nuire, ou par leurs complices", a précisé François Hollande.
Ce crime "doit nous amener à donner aux policiers et aux gendarmes les moyens de se défendre lorsqu'ils ne sont pas en service. En conservant leurs armes à tout moment, comme cela a été admis pour les policiers dans le cadre de l'état d'urgence", a encore souligné le chef de l'Etat.
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