Traque du forcené en Dordogne : "la vie normale" reprendra "demain matin", selon la maire du Lardin-Saint-Lazare
L'homme de 29 ans, soupçonné d'avoir tiré sur des gendarmes appelés pour des violences familiales, a été arrêté lundi.
Ce qu'il faut savoir
La maire du village de Lardin-Saint-Lazare (Dordogne) a annoncé lundi que les enfants de la commune pourraient retourner à l'école à partir du mardi 1er juin, après l'arrestation de l'ex-militaire qui était recherché depuis dimanche. La circulation devrait aussi reprendre prochainement. L'homme est soupçonné d'avoir tiré sur des gendarmes appelés dans la nuit de samedi à dimanche pour des violences familiales. Ce direct est désormais terminé.
L'homme recherché arrêté lundi midi. L'ancien militaire retranché depuis dimanche dans une forêt près du Lardin-Saint-Lazare a été "blessé" par balles et interpellé par les forces de l'ordre, lundi en milieu de journée, a annoncé le préfet Frédéric Périssat. Aucun gendarme n'a été blessé lors de l'opération.
L'homme a tiré sur des gendarmes appelés pour des violences familiales. Le suspect s'est présenté dans la nuit de samedi à dimanche au domicile de son ex-concubine, et s'en est pris violemment à son nouveau petit ami. C'est à ce moment-là que les gendarmes de la compagnie de Sarlat sont intervenus et ont également été pris pour cible, selon le préfet de Dordogne. Deux de leurs véhicules ont été endommagés par les tirs. Le suspect dispose au moins d'un gros calibre.
Deux enquêtes ouvertes. Deux enquêtes ont été ouvertes après les faits. La première, pour "violences sur ex-conjoint" et "tentative d'homicide" sur l'homme qui était avec l'ex-compagne du forcené, a été confiée à la gendarmerie de Sarlat. La seconde, pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique", a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux.
Condamné quatre fois pour violences sur conjoint. Le suspect est un ancien militaire, condamné à quatre reprises pour des violences sur conjoint, "au préjudice de la même victime, son ex-compagne", a précisé dimanche en fin de journée Solène Belaouar. Le 23 mars dernier, après une dernière condamnation en février 2020, il avait obtenu un aménagement de peine sous la forme d'un bracelet électronique. Le forcené "avait interdiction de détenir des armes", a souligné la procureure de Périgueux.