Vendée : trois jeunes femmes mises en examen pour actes de torture
Elles s'en sont prises à une de leurs amies. Elles l'ont déshabillée, attachée, frappée, puis ont coupé ses cheveux et lacéré son dos et ses bras avec du verre.
Selon la police, elles voulaient se venger d'une amie qui portait trop attention à leurs petits copains. Trois jeunes femmes de 16, 17 et 20 ans ont été mises en examen, dimanche 31 août, à La Roche-sur-Yon (Vendée) pour séquestration avec actes de torture et de barbarie, selon le parquet, lundi 1er septembre. Elles ont toutes été placées en prison, précise France Bleu Loire Océan.
Les bras et le dos lacérés
Vendredi soir, dans un quartier résidentiel plutôt coquet de la ville balnéaire de Château-d'Olonne, à côté des Sables-d'Olonne (Vendée), la plus âgée des jeunes femmes profite de l'absence de sa mère, en déplacement, pour inviter ses copines. L'alcool coule à flots tandis que la discussion s'oriente vers les petits copains des unes et des autres.
C'est alors que la victime, âgée de 17 ans, est accusée de porter trop attention aux amis des trois autres. Les trois tortionnaires présumées ont pris soin d'envoyer les garçons faire des courses. Pendant une heure, elles s'en prennent à leur victime. Elle est déshabillée, attachée, frappée. Son dos et ses bras sont lacérés avec du verre brisé, tandis que ses cheveux sont coupés. Les trois jeunes femmes prennent des photos et filment la scène.
Les jeunes tortionnaires n'expliquent pas leur geste
Ce n'est qu'au retour des garçons que son supplice prend fin, grâce à l'un d'entre eux, connu des services de police, selon les enquêteurs. La jeune victime, récemment déclarée fugueuse, s'enfuit avant de retourner chez sa mère qui alerte la police. Quant à la jeune femme de 20 ans qui accueillait la soirée, elle est interpellée le soir même à son domicile. Les deux autres ont été arrêtées le lendemain.
La victime, qui souffre de lacérations longues de 50 cm sur le dos, selon les enquêteurs, subit des examens supplémentaires à l'hôpital. Les jeunes femmes, toutes déscolarisées, y compris la victime, ne se rendent pas compte de la gravité de leurs gestes, qu'elles ne parviennent pas à expliquer, selon les enquêteurs.
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