Un assistant familial mis en examen pour viol sur mineur et écroué en périphérie de Nantes

La victime est une fillette de quatre ans, lourdement handicapée et placée chez cet homme depuis décembre 2023 en périphérie de Nantes.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Loire Océan
Radio France
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Tribunal de Nantes (Loire-Atlantique), 25 mars 2022. (CELINE LOIZEAU / RADIOFRANCE)

Un assistant familial de 32 ans, de l’Aide sociale à l’enfance de Loire-Atlantique, a été mis en examen pour viol sur mineur avec actes de torture et de barbarie, rapporte lundi 30 septembre France Bleu Loire Océan. L’homme avait été arrêté le 23 septembre dernier après des vacances à l’étranger. Il est en détention provisoire.

La victime est une fillette de quatre ans, lourdement handicapée et placée chez cet homme depuis décembre 2023 en périphérie de Nantes. Aide-soignant de formation, il avait obtenu l’agrément du Département au cours de l’année 2023, son casier judiciaire était alors vierge. L’homme est également père d’un enfant de quatre ans, en garde alternée.

Dossier confié à l'Office des mineurs

Ce sont des vidéos repérées par Europol qui ont permis de mettre au jour l’affaire. Début septembre, des policiers néerlandais contactent leurs homologues en France après avoir trouvé des images d’un homme qui parle français en compagnie de cette enfant de quatre ans. Le dossier est confié à l'OFMIN, l'Office des mineurs créé l'an passé par le ministère de l'Intérieur pour lutter, notamment, contre la pédocriminalité en ligne.

L'homme reconnaît en partie les faits et avoue des tendances pédophiles "depuis un moment", selon le procureur de la République de Nantes en conférence de presse. L'enquête se poursuit pour déterminer s’il y a d’autres victimes. Le Département de Loire-Atlantique réagit et "exprime sa consternation" face à "des faits d’une extrême gravité". Dans un communiqué, la collectivité affirme que "le recrutement de cet assistant familial en 2023 avait fait l’objet d’un double contrôle du casier judiciaire. La procédure d’agrément, le recrutement comme le suivi régulier de ce professionnel n’ont révélé aucun signe d’alerte."

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