Un général condamné pour détention d'images pédophiles
Les regrets n'y ont rien fait. Les problèmes médicaux avancés par le général G. non plus. Devant le tribunal correctionnel de Paris, le militaire a été condamné à dix mois de prison avec sursis, pour détention d'images pédo-pornoraphiques.
L'ancien chef de cabinet des ministres Charles Millon et Alain Richard, chef du service de relations publique des armées au moment de la guerre du Golfe, en 1990-91, devra également payer un euro de dommages et intérêts à chacune des trois associations de protection de l'enfance, qui s'étaient portées parties civiles.
Lors d'une perquisition à son domicile, les policiers avaient découvert sur son ordinateur plus de 3.000 images pédo-pronographiques, mettant en scène des enfants âgés de six mois à dix ans.
Pour sa défense, le général cinq étoiles - plus haut grade de l'armée française, avait expliqué qu'il avait été très malade. Son avocat a tenté, en vain, de demander une expertise afin de déterminer si la tumeur dont souffrait au moment des faits le
militaire pouvait induire un comportement pédophile comme le laisserait entendre la littérature médicale.
_ Cité à la barre, son neuro-chirurgien, Michel Desgeorges, avait expliqué qu'“une tumeur peut faire sauter les freins”" du cerveau qui empêchent normalement les pulsions d'émerger.
Depuis le déclenchement de la procédure, il a subi des soins avec un psychologue pour, dit-il, comprendre comment il a pu dériver.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.