Ce que l'on sait du double meurtre dans un bar du 14e arrondissement de Paris

Un homme a ouvert le feu, dimanche 22 décembre, dans un bar du 14e arrondissement de Paris. Un homme et une femme ont été tués, selon des sources policières contactées par France 2.  Voici ce que l'on sait de cette affaire mystérieuse.

Que s'est-il passé ?

La fusillade a eu lieu vers 21 heures dans le Café Chineur, à l'angle de la rue d'Alesia et de la rue Raymond Losserand.

"Il y a eu deux coups de feu, un arrêt, puis trois autres coups de feu, raconte Nacer El Harouchi, un riverain interrogé par francetv info peu après les faits. On est sortis, on a vu des gens courir. Une seule personne a été évacuée sur une civière par les secours, avec des appareils médicaux sur le corps. Les policiers semblent chercher des douilles dehors, ce qui laisse à penser que les tirs sont venus de l'extérieur."

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— Nelharou (@nelharou) December 22, 2013

Selon les informations du Parisien, le tireur, "muni d’une arme de poing, a fait irruption dans le commerce avant de se diriger vers ce couple". Il aurait fait feu une seule fois sur chacune des victimes avant de prendre la fuite à pied, avec deux complices. Selon le sous-directeur de la police judiciaire, le tireur a "directement visé" ses victimes.

Une fois touchées, les deux victimes, qui fréquentaient très régulièrement cette terrasse, ont tenté de se réfugier à l'intérieur du bar. L'homme est mort sur place et la jeune femme lors de son transfert vers l'hôpital.

Qui sont les victimes ?

La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne a été saisie de l'enquête sur ce double homicide, une affaire "assez mystérieuse" dont les motifs sont pour l'instant inconnus, selon le sous-directeur de la police judiciaire.

D'après RTL, les deux victimes ont été identifiées : "L'homme, de nationalité tunisienne, était âgé de 25 ans. Connu de la police comme immigré clandestin, il n'avait jamais eu affaire à la justice pour d'autres motifs, comme le trafic de drogue ou autres. La femme était sa compagne. Agée d'une vingtaine d'années (23 ans, selon l'AFP), elle était également inconnue des services de police."

Quelle réaction ?

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris et qui habite "à 200 mètres", s'est rendue devant le café après avoir été prévenue par des amis. "Mes enfants vont dans deux écoles du quartier, a-t-elle déclaré. Je suis choquée, émue. On ne peut pas ne pas faire le lien avec les inquiétudes croissantes en matière de sécurité, même si on ne sait rien de plus à ce stade."