Un masseur du centre de thalasso de Roscoff, dans le Finistère, soupçonné de tentative de viol et d'agressions sexuelles

L’homme, soupçonné d'avoir agressé au moins trois clientes, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Breizh Izel
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Temps de lecture : 1 min
Le centre de thalassothérapie de Roscoff appartient au groupe Valdys, dont le directeur général se dit "sous le choc". (GOOGLE STREET VIEW)

Un masseur du centre de thalassothérapie de Roscoff, dans le Finistère, a été mis en examen jeudi 26 septembre pour "tentative de viol", "agressions sexuelles" et "atteintes à l’intimité de la vie privée par captation d’image présentant un caractère sexuel", indique vendredi le parquet de Brest dans un communiqué transmis à France Bleu Breizh Izel. L’homme, soupçonné d'avoir agressé au moins trois clientes, a été placé en détention provisoire.

Le premier signalement date de mardi dernier. Une cliente du centre, âgée de 22 ans, se rend chez les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon. La jeune femme explique que le masseur, âgé de 34 ans, lui a touché les parties intimes puis a tenté de la violer. "Dans un moment de sursaut, la jeune femme lui demande d'arrêter et a pris la fuite", explique Camille Miansoni, procureur de la République de Brest.

Des vidéos d'agressions sexuelles retrouvées dans son téléphone

Le masseur est immédiatement placé en garde à vue. Il s'agit d'un homme inconnu de la justice qui avait été embauché comme masseur dans ce centre à la fin du mois d'août. C'est pendant sa garde à vue que les enquêteurs découvrent dans son téléphone une vidéo de cette tentative de viol et deux autres vidéos d'agressions sexuelles dans ce même centre. Les deux victimes, rapidement identifiées, ont également porté plainte.

Contacté par France Bleu Breizh Izel, Éric Carré, le directeur général du groupe Valdys, auquel appartient le centre thalasso, dit être "sous le choc". "Nos premières pensées vont aux clientes concernées par cette affaire, et aux équipes, que nous tâchons d’accompagner au mieux", assure-t-il. Selon lui, "le salarié mis en cause venait d’être embauché, il était encore en période d’essai".

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