Cannes 2013 : les frères Coen montent les marches
Les films du jour
Chacun de leurs films est
attendu comme un petit événement. Après The Big Lebowski , Burn After
Reading ou True Grit , les frères Coen (Ethan et Joel) présentent Inside
Llewyn Davis , une comédie dramatique qui se déroule au début des années 60.
Ou les aventures et mésaventures d'un guitariste de folk dans le quartier de
Greenwich Village, à New-York. Avec un casting imposant : Carey Mulligan, John
Goodman et Justin Timberlake figurent à l'affiche.
L'autre film projeté en
sélection officielle ce dimanche est plus sombre, plus mystérieux. Borgman ,
de Alex Van Warmerdam , ne dit pas grand-chose sur son scénario.
"Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d'une banlieue cossue,
pour sonner à la porte d'une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un
démon, une allégorie, ou bien l'incarnation bien réelle de nos peurs ? "
demande le synopsis officiel du film. Difficile d'en savoir vraiment plus.
L'événement du Festival
La pluie, la pluie et encore la pluie. Alors que le Festival célèbre ces années les Parapluies de Cherbourg de Demy, les intempéries ont encore perturbé la fête ce samedi. Le direct du Grand Journal de Canal+ , en plein air, a été annulé, et remplacé par des interventions enregistrées. Pas de chance, pour l'émission qui avait la veille été interrompue par les tirs en l'air d'un illuminé. Plusieurs autres animations et projections ont été annulées.
Quand il pleut à ce point-là. on répète toujours : "c'est bon pour le cinéma...!" Mais un déluge de lieux communs ne fait pas le printemps.
— gilles jacob (@jajacobbi) May 18, 2013
Le journal du Festival
Dans ce journal du
Festival, Florence Leroy vous fait suivre le déroulement d'une journée
à Cannes. A commencer par la projection de presse d'un film en compétition, suivie d'une
conférence de presse au cours de laquelle l'équipe du film est amenée à
répondre aux questions des journalistes.
Après la projection de son
film Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines), Arnaud
Desplechin, défend l'idée qu'on puisse regarder "un indien des plaines
avec autant de respect et d'acuité qu'un notable viennois du XIXe siècle ".
S'en suivent des entretiens plus individuels avec les membres des équipes du
film, dont Mathieu Amalric, qui reconnaît avoir commencé lui-même une analyse
pour jouer dans ce film.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.