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"Les Fantômes d’Ismaël" ouvrent le 70e Festival de Cannes

Avant que ne s'élance la course à la palme d’or, Les Fantômes d’Ismaël ouvrent le bal mercredi de la soixante-dixième édition du Festival international du film de Cannes. Franceinfo a rencontré le réalisateur, Arnaud Desplechin.

Article rédigé par Thierry Fiorile, franceinfo - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Image extraite de la bande annonce "Les Fantômes d'Ismaël", du Français Arnaud Desplechin, avec Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg, projeté hors compétition en ouverture du 70e Festival de Cannes. (CAPTURE D'ECRAN YOUTUBE)

Clap de début mercredi 17 mai pour la soixante-dixième édition du Festival international du film de Cannes. Le jury, présidé cette année par Pedro Almodovar, devra départager les dix-neuf films en lice pour cette compétition très ouverte, sérieuse et artistique, même si comme pour chaque édition, la fureur du monde sera bien présente.

Avant que ne s'élance la course à la palme d’or, Les Fantômes d’Ismaël ouvrent le bal. Présenté hors compétition, ce film d’Arnaud Desplechin, qui fait aussi sa sortie en salle aujourd'hui, célèbre la vie et le cinéma dans un joyeux chaos. Ismaël, incarné par l’acteur Mathieu Amalric, en cinéaste angoissé, essaie de finir un film d’espionnage quand réapparaît, 21 ans après, sa femme Carlotta (Marion Cotillard), telle un fantôme, qu’il croyait morte.

Dans ce labyrinthe, Arnaud Desplechin dirige à merveille ses acteurs et actrices, Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg, et ne lâche jamais le public. "C’était très rigolo à faire sur le tournage, mais à l’écriture c’était un cauchemar, et au montage pire encore. Évidemment, j’ai envie que vous soyez perdus à l’intérieur du film et en même temps j’ai toujours envie de vous tenir par la main pour que vous ne soyez jamais perdus", confie le réalisateur. "Sur le tournage, c’était très énergisant. J’avais l’impression de faire mon métier qui est d’être raconteur d’histoires", ajoute Arnaud Desplechin. De l’humour jusqu’au loufoque, du mélo, du drame, la fiction comme une ode à la vie.

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