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Festivités du 14-Juillet : un "week-end toujours délicat pour les forces de l'ordre", selon le directeur général de la police nationale

Près de deux semaines après les émeutes urbaines, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, déclare sur franceinfo que les forces de l'ordre auront "une attention particulière pour l'Île-de-France, la région lyonnaise et le nord de la France", à l'occasion de la fête nationale.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des policiers lors des émeutes à Nanterre le 29 juin 2023. (BERTRAND GUAY / AFP)

"Le week-end du 14-Juillet est un week-end toujours délicat pour les forces de l'ordre", a estimé jeudi 13 juillet sur franceinfo le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux, alors que le ministre de l'Intérieur a annoncé la veille le déploiement d'un "dispositif exceptionnel" de 45 000 policiers et gendarmes les soirs des 13 et 14 juillet, portant le total à 130 000 "policiers, gendarmes et agents", notamment les pompiers, mobilisés de jeudi soir à samedi matin.
"On fait en sorte de pouvoir faire face à tout événement qui pourrait se produire au cours des fêtes qui vont être organisées à l'occasion du 14-Juillet", a poursuivi le patron de la police.

"Nous avons une attention particulière pour l'Île-de-France, pour la région lyonnaise et aussi pour le nord de la France", a détaillé le DGPN, assurant que "chaque point du territoire fera l'objet d'une attention particulière".

"Évidemment, la ville de Paris fait l'objet d'une attention particulière. Mais toute l'Île-de-France, les départements de la grande couronne aussi comme de la petite couronne, feront l'objet d'un suivi très particulier de la part des forces de l'ordre."

Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale

à franceinfo

Dans la capitale, le préfet de police Laurent Nuñez a évalué à "pas loin de 10 000 les effectifs des forces de l'ordre sur le terrain dans la capitale et ses départements limitrophes".

Gérald Darmanin a par ailleurs autorisé le déploiement du Raid, du GIGN et de la BRI, une première pour un 14-Juillet. "Au regard des faits qui se produisent, ils sont en capacité d'intervenir dans des situations extrêmement dégradées et font la preuve de leur efficacité", a estimé Frédéric Veaux, insistant sur l'"effet dissuasif de ces forces spéciales vis-à-vis de certains qui pourraient être tentés de commettre des violences aggravées".

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