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Puteaux généreuse en HLM pour ses élus UMP ?

Le conseiller municipal d'opposition Christophe Grébert affirme sur son blog, jeudi 10 novembre, que sur 35 conseillers municipaux de la majorité, 17 occuperaient un logement social de la ville.

Article rédigé par franceinfo
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Christophe Grébert, l'auteur de blog monputeaux.com, le 3 février 2006 au palais de justice de Paris, après sa comparution devant la 17e chambre du tribunal correctionnel pour diffamation. (BERTRAND GUAY / AFP)

Une fois de plus, la municipalité de Puteaux (Hauts-de-Seine) est pointée du doigt. Et une fois de plus, c'est le conseiller municipal d'opposition Christophe Grébert qui en est à l'origine. Sur son blog, l'élu Modem l'affirme jeudi 10 novembre : "Sur 35 élus de la majorité [UMP], 17 habitent dans le social." 

Un élu occuperait deux appartements HLM

Selon les calculs du blogueur, 5 des 12 adjoints de la ville "sont actuellement en HLM", 11 des 21 conseillers municipaux de la majorité habiteraient "un logement social". Christophe Grébert publie même les noms et les adresses de ces élus UMP.

Il cite le cas de l'un d'eux, qui bénéficierait de deux appartements : un pour lui et un pour son ex-épouse et leurs enfants. Un autre aurait déménagé récemment, au sein de la même résidence, pour bénéficier d'une plus grande surface. 

Selon le conseiller municipal centriste, la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, aurait longtemps occupé un logement social de la ville. De même, son fils Vincent Franchi, adjoint à la maire et conseiller général, aurait habité dans un logement HLM attribué à sa petite amie.

"Les élus locaux se doivent de se montrer exemplaires"

"Alors que de plus en plus de familles ont du mal financièrement à se loger et que la pénurie de logements en Ile-de-France se fait de plus en plus sentir, les élus locaux se doivent de se montrer exemplaires dans ce domaine", juge Christophe Grébert.

"A Puteaux, où le taux de logements sociaux ne cesse de baisser, passant de près de 40% dans les années 80 à seulement de 28% aujourd'hui, poursuit l'élu, la question du logement - et plus précisément encore la question de l'attribution des logements sociaux - est centrale." Et Christophe Grébert de conclure : "Est-il utile de préciser que 0% des élus de l'opposition bénéficie d'un logement social ?"

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