Accusé d'atteinte sexuelle sur mineure, Ibrahim Maalouf dénonce de "fausses informations"
Le trompettiste a annoncé sur Facebook avoir donné instruction à ses avocats d'engager une action en diffamation.
Ibrahim Maalouf nie en bloc. Visé par une enquête du parquet de Créteil pour atteinte sexuelle après avoir embrassé une collégienne lors d'un stage en 2013 dans son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le trompettiste s'est défendu dans un long message publié jeudi 9 mars sur sa page Facebook. Il y indique son intention de déposer une plainte pour diffamation.
"Les accusations d'une très grande gravité portées à mon encontre m'ont indigné et je suis aujourd'hui en état de choc. (...) De fausses informations extrêmement préjudiciables ont été délibérément diffusées dans le seul but de me décrire comme un prédateur sexuel", affirme l'artiste, qui dément également l'information selon laquelle il aurait "admis avoir demandé l'envoi d'une photo de nu" à l'adolescente.
Une enquête préliminaire a été ouverte après une plainte déposée par les parents de la jeune fille en janvier 2016. Elle a débouché sur le placement en garde à vue d'Ibrahim Maalouf en janvier dernier à la Sûreté territoriale du Val-de-Marne, chargée de l'enquête.
Une "atteinte" plutôt qu'une "agression"
"Il a évoqué un acte unique qu'il a immédiatement regretté", avait indiqué vendredi la procureure de Créteil, Laure Beccuau, insistant sur le fait que "la qualification d'atteinte sexuelle" avait été retenue, qui est "différente de l'agression sexuelle car elle implique le consentement de la victime mineure". Des médias avaient initialement fait état d'une enquête pour "agression sexuelle".
Il est "absolument honteux de faire croire qu'il y a eu 'agression sexuelle', et encore moins de reconnaissance de ma part de cette supposée agression sexuelle, puisque c'est absolument faux", dénonce Ibrahim Maalouf.
"Sévèrement jugé devant le tribunal médiatique", le musicien écrit avoir donné instruction à ses avocats d'engager une action en diffamation contre "les responsables de ce lynchage injuste".
L'adolescente, "qui était dans une relation d'admiration face à son idole", selon la procureure, doit être à nouveau entendue "pour l'interroger sur les déclarations de l'artiste".
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