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"On est appelés à intervenir sur des 'traumas' assez importants" : les secours multiplient les interventions pour le début de la saison de ski

Les gendarmes de haute montagne multiplient les interventions ces derniers jours à cause notamment de la neige trop dure. 

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des gendarmes de haute montagne et un médecin interviennent en montagne, en février 2017.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

La saison de ski débute à peine mais on dénombre déjà pas mal d'accidents. Après le sauvetage d'un enfant qui avait été enseveli quarante minutes sous la neige après une avalanche, les différents pelotons de gendarmerie de haute montagne de la Savoie et de la Haute-Savoie ont effectué une quinzaine d'interventions rien que pour la journée du vendredi 28 décembre.

La météo est capricieuse

Vous l'avez peut être remarqué si vous êtes allés sur les pistes, la neige est particulièrement dure. La faute, en grande partie, à la météo selon Frédéric Bonnevie, directeur des pistes de Val Thorens. "On a eu un automne difficile avec peu de neige suivi d'une période très douce avec de la pluie, même en altitude, ce qui fait que l'humidification s'est faite en profondeur", puis le coup de froid qui a suivi "a durci le revêtement et le manteau neigeux en général" explique-t-il. 

Ces conditions difficiles augmentent évidemment le risque d'accidents, et surtout leur gravité selon le major Christian Cruez du peloton de gendarmerie de haute montagne de Modane. "On est appelés à intervenir sur des 'traumas' assez importants liés au fait que les chutes se font sur de la neige très dure, voir verglacée." Il faut donc être particulièrement prudent et respecter quelques consignes "notamment rester en deçà de son niveau de ski. C'est à dire quelqu'un qui a l'habitude de faire des pistes rouges doit plutôt se contenter momentanément des pistes bleues pour qu'il puisse maitriser ses skis lorsqu'il se trouve dans des zones verglacées".  La plus grande vigilance est également de mise en hors-piste, le risque d'avalanche est actuellement de 3 sur 5.

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