Incidents à Moirans : l'opposition dénonce la faiblesse de l'État
Après les violents incidents d'hier, mardi 20 octobre à Moirans (Isère), la droite s'en prend aujourd'hui au laxisme du gouvernement.
Alors qu'il recevait ce mercredi 21 octobre le président du Mali, François Hollande n'a pas esquivé la question sur les incidents de Moirans. "L'État doit être là et ne tolérera aucune attaque, aucune remise en cause de ce qu'est l'ordre public et le bien public. Et les sanctions seront prononcées par la justice à la hauteur des dommages qui ont été causés", a déclaré le chef de l'État. Une fermeté qui n'a pas empêché l'opposition de s'emparer de l’événement à l'Assemblée. Pour elle, le gouvernement a failli parce qu'il n'a pas demandé à la police d'intervenir pendant les incidents. "L'autorité de l'État est piétinée, est défiée par des crapules. Nous attendons du gouvernement des interpellations nombreuses", a confié Guillaume Larrivé au micro de France 2.
La réponse de Manuel Valls
Dans l'hémicycle, le Premier ministre a dénoncé la tentative de récupération de la droite. "Je veux rappeler à ceux qui à chaque fois veulent utiliser ce type d’événements pour essayer de prospérer électoralement, je veux leur rappeler qu'ils ont eux-mêmes affaibli la police et la gendarmerie en supprimant 13 000 postes de policiers et de gendarmes", a déclaré Manuel Valls.
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