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Bayrou appelle les Français à refuser les propos de Sarkozy

Le candidat du MoDem à la présidentielle a détaillé son "contrat social" aujourd'hui. Il en a profité pour dire que son projet est "humaniste", en opposition aux idées portées par le chef de l'Etat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Bayrou, le candidat du MoDem à la présientielle, en déplacement dans l'Orne le 9 février 2012. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Le moment est venu de lancer un appel" : le candidat centriste François Bayrou s'est adressé samedi 11 février aux "humanistes" en leur demandant de refuser les propos de Nicolas Sarkozy.

"J'affirme qu'aucun des hommes et des femmes du centre, ou qui ont eu les convictions du centre, même s'ils sont passés à l'UMP, ne peut accepter cela. J'affirme que la droite républicaine française, pas plus que la gauche, ne peuvent l'accepter", a expliqué François Bayrou citant l'héritage de Jacques Chaban-Delmas et du général de Gaulle. 

"Valeurs contre valeurs"

Un peu plus tôt dans la journée, à l'ouverture d'un Forum consacré "au contrat social", François Bayrou s'était déjà adressé aux "humanistes". "Notre projet de société, que je crois en phase avec le projet de société historique et républicain de la France, porte un nom simple : il s'appelle humanisme"avait-il expliqué.

Le candidat du MoDem a détaillé son projet après avoir critiqué les orientations de Nicolas Sarkozy, données dans une interview au Figaro Magazine paru samedi mais révélées deux jours avant. "Les déclarations faites par Nicolas Sarkozy montrent l'axe de sa campagne" et "les mots qu'il a employés me paraissent révélateurs d'une orientation qui n'est pas la nôtre, en particulier, le mot valeur", a déclaré François Bayrou. 

"Ce mot donne tout son sens à cette journée, parce qu'en effet, c'est valeurs contre valeurs", a résumé le candidat centriste. "Ces valeurs correspondent à l'idée que chaque être humain est en soi un absolu. (...) Il n'y a pas de différence, pas de balance où l'on pèse celui qui sert et celui qui ne sert pas. On ne peut soutenir l'un et abandonner l'autre. Et c'est cela notre choix", a-t-il ajouté.

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