Finistère : les ports abris, nichés dans les rochers du Cap Sizun continuent de protéger les pêcheurs

À l'extrémité du Finistère Sud, au Cap Sizun, il n'est pas rare de voir passer trois saisons en une journée. De tout temps, les marins se sont abrités sous les barrières rocheuses de ce littoral déchiqueté par les vagues : les ports abris. Ce petit havre de paix est un patrimoine à préserver pour tous les amoureux de la mer, comme Philippe Pousseau, surnommé "Phil de la Roche".

Des barrières naturelles renforcées par des digues

Le pêcheur est un Breton d'adoption et de cœur : "C'est très dangereux, il faut savoir ce que l'on fait, connaître les limites et ne pas aller trop loin", explique-t-il en guidant son petit bateau sur une mer agitée. "Quand [le temps] se gâte, il ne faut pas insister", souligne-t-il. Philippe Pousseau trouve refuge dans un port abri : une anfractuosité naturelle aménagée en petit port. Le port de Bestrée est utilisé depuis le XIXe siècle pour les relèves de phares et balises. "La barrière naturelle a été renforcée par une digue", explique Philippe. Les petits pêcheurs, moins nombreux qu'autrefois, gardent ces ports abris vivants.

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