Menhirs détruits : le maire de Carnac affirme avoir reçu des menaces et être sous protection policière
Une polémique qui lui vaut d'être placé sous surveillance. Olivier Lepick, le maire de Carnac, a affirmé vendredi 9 juin que son domicile avait été placé sous la protection de la gendarmerie. En effet, depuis la destruction de menhirs dans une zone commerciale de sa commune, l'édile dit avoir reçu des dizaines de messages d'insultes et de menaces sur les réseaux sociaux, de même que son épouse et ses enfants.
"On va te trouver, on connaît ton adresse, on va te foutre le feu..." Autant de messages intimidants qui ont conduit l'élu à envisager de porter plainte après le "tombereau de haine" qui s'est déchaîné à son encontre. Des invectives qui ont également fait réagir "le sous-préfet" qui "de sa propre initiative, a décidé de mettre en place une surveillance de ma maison et j'avoue que ça m'a rassuré", raconte Olivier Lepick à l'AFP.
Une tournure violente
La gendarmerie effectue des rondes régulières aux abords de son domicile, comme pour le maire de Saint-Brevin-les-Pins après l'incendie à son domicile, explique Olivier Lepick à l'agence de presse. Selon l'élu breton, "des dégradations ont été commises la nuit dernière" sur le site du chantier, illustrant la tournure violente qu'a pris la polémique autour des menhirs.
Un archéologue amateur de Carnac avait affirmé, le 2 juin, dans un billet de blog qu'une quarantaine de petits menhirs avaient été détruits récemment pour construire un magasin de bricolage, suscitant l'indignation générale.
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