Cet article date de plus de treize ans.

Brice Hortefeux et Michel Mercier ont annoncé la création d'un "office de suivi des délinquants sexuels et violents"

Les deux ministres qui ont été reçus lundi à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre, François Fillon, ont indiqué que cet office verrait le jour d'ici le 15 février.Cette entrevue faisait suite à la disparition de la jeune Laetitia depuis le 18 janvier 2011.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Les parents adoptifs de Laetitia arrivent au Palais de l'Elysée à Paris, le 31 janvier 2011. (AFP - Eric Feferberg)

Les deux ministres qui ont été reçus lundi à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre, François Fillon, ont indiqué que cet office verrait le jour d'ici le 15 février.

Cette entrevue faisait suite à la disparition de la jeune Laetitia depuis le 18 janvier 2011.

Les inspections sur d'éventuels dysfonctionnements dans l'affaire Laetitia ont permis de mettre au jour une "défaillance de la chaîne pénale" dans le suivi du suspect, ont jugé les ministres dans un communiqué commun. Ils annoncent des "sanctions".

"Le suivi des obligations auxquelles Tony Meilhon (...) était astreint dans le cadre du sursis de mise à l'épreuve prononcée contre lui par le tribunal correctionnel de Nantes n'a jamais été mis en oeuvre", pointent MM. Hortefeux et Mercier.

Alors qu'il avait fait l'objet de quinze condamnations, le suivi de Tony Meilhon a été considéré comme non prioritaire par les services concernés "sans que soit prise en compte (sa) personnalité" et ce "sous le contrôle des magistrats en charge", selon les ministres.

Par ailleurs, les sept plaintes déposées contre le suspect "depuis sa sortie de prison, n'ont pas été instruites avec l'attention qu'auraient exigés" ses antécédents, déplorent les ministres selon qui "une plainte pour viol déposée en décembre 2010 n'a pas fait l'objet d'un compte-rendu au parquet".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.