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Carla Bruni-Sarkozy conseille à Valérie Trierweiler d'épouser François Hollande

Après plusieurs mois de silence, l'ancienne Première dame a accordé un entretien au magazine "Elle". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler sur le perron de l'Elysée lors de la passation de pouvoirs, le 15 mai 2012. ( JACKY NAEGELEN / REUTERS)

BUZZ + - Carla Bruni-Sarkozy a choisi Elle pour son retour médiatique. Dans un entretien à paraître jeudi 25 octobre dans l'hebdomadaire féminin, l'ex-Première dame revient sur sa nouvelle vie, mais accepte de se confier sur son séjour à l'Elysée et l'avenir politique de son mari, Nicolas Sarkozy. Francetv info revient sur ses déclarations.

Sur le retour de Nicolas Sarkozy ? 

"Son retour me semble improbable, même si je ne suis pas une experte des mouvements de la vie politique, explique l'ancienne top-modèle. C'est lui qui verra, c'est les Français qui verront." Le retour de Nicolas Sarkozy en politique est très souvent évoqué à droite depuis sa défaite à l'élection présidentielle. 

Rendant plusieurs fois hommage à son mari dans l'entretien, Carla Bruni-Sarkozy se dit "encore stupéfaite que les Français se soient privés de lui, de son énergie, de sa vision, de son courage, de son humanité, d'une intelligence et d'une volonté comme les siennes".

Sur la nouvelle Première dame ? 

Celle qui a occupé l'Elysée avec son président de mari de 2008 à 2012 a aussi évoqué le cas de Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, dont elle juge la situation "un peu floue"."Je ne me permettrais pas de donner des conseils à quiconque, je ne parle que de mon expérience, mais il me semble qu'il est plus simple d'être l'épouse légitime du chef de l'Etat que sa compagne", déclare-t-elle. "La présidence de la République est un lieu officiel qui implique des situations officielles."

Comme on lui demande si la compagne de François Hollande a raison de vouloir rester journaliste, Carla Bruni-Sarkozy demande en retour si Valérie Trierweiler a "le choix". "C'est complexe et difficile : pour ses confrères et pour elle vis-à-vis de ses confrères. Parce que, même culturel, le journalisme est censé être un contre-pouvoir, c'est même une de ses missions, il me semble", ajoute-t-elle.

Sur les médias ? 

Carla Bruni-Sarkozy, qui sortira un nouvel album au printemps, est également revenue sur son sentiment à l'égard des médias pendant la campagne présientielle : "Ça a été une période difficile : je voulais soutenir mon mari pendant sa campagne et, en même temps, je ne voulais pas sortir, je ne voulais pas qu'on me prenne en photo, j’avais envie de pleurer de fatigue, j'étais fragile, confie-t-elle. Je n'étais heureuse qu'en famille et le contraste entre la douceur de la vie à la maison avec le bébé et la brutalité du monde extérieur a été violent."

En cause, des attaques personnelles, notamment "sur [son] physique", raconte-t-elle. "Je trouve limite qu’on utilise ces arguments dans le combat politique."

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