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Cinq trafiquants de drogue présumés ont été remis en liberté au tribunal de grande instance d'Orléans

Ils ont bénéficié d'une erreur de date lors de la convocation de leurs avocats, révèle la République du Centre dans son édition de vendredi.Les 5 prévenus, impliqués présumés dans trois trafics distincts d'héroïne et de cocaïne, suivis par trois juges d'instruction différents, avaient déjà effectué un an de détention préventive, selon le journal.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Au palais de justice d'Orléans le 17 décembre 2007 (AFP - ALAIN JOCARD)

Ils ont bénéficié d'une erreur de date lors de la convocation de leurs avocats, révèle la République du Centre dans son édition de vendredi.

Les 5 prévenus, impliqués présumés dans trois trafics distincts d'héroïne et de cocaïne, suivis par trois juges d'instruction différents, avaient déjà effectué un an de détention préventive, selon le journal.

Le juge des libertés devait décider le 16 novembre dernier de leur maintien en prison. Mais le courrier adressé le 10 novembre à leurs avocats ne respectait pas le délai obligatoire de 5 jours ouvrables avant la date de l'audience, compte tenu du 11 novembre, jour férié, explique La République du Centre. D'où la décision prise il y a une dizaine de jours de remettre les cinq prévenus en liberté, avec toutefois un contrôle judiciaire sévère. Les mis en cause, qui comparaîtront libres à leur procès, encourent, selon les cas, entre 10 et 20 ans de prison ferme.

Un problème informatique serait à l'origine de l'affaire. Au palais de justice d'Orléans, on explique notamment qu'habituellement, lorsqu'une personne mise en examen et écrouée voit sa période de détention provisoire arriver à échéance, une alerte informatique en informe le juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention quelque temps auparavant. Apparemment, cette alerte n'a pas fonctionné, rapporte le quotidien.

Le garde des Sceaux, Michel Mercier "a immédiatement diligenté l'Inspection générale des services judiciaires afin de faire toute la lumière sur cette affaire", a indiqué le ministère de la Justice.

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