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Comptage des manifestants : un rapport donne raison à la méthode de la police

Selon une commission qui rendra son rapport mercredi 14 avril, "les méthodes de la police sont bonnes et sont les seules possibles". 

Article rédigé par franceinfo
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Comptage des participants à une manifestation contre la réforme des retraites, à Nice (Alpes-Maritimes), le 29 septembre 2010. (  MAXPPP)

"32 000 selon la police, 120 000 selon les syndicats".  A chaque manifestation, la polémique ne manque pas de ressurgir. A qui se fier pour connaître le nombre de personnes à battre le pavé ? Au comptage des forces de l'ordre, ou des manifestants eux-mêmes ? En 2014, le préfet de Paris Bernard Boucault avait décidé de mettre en place une commission indépendante pour trancher sur la méthode. Ses conclusions doivent être révélées mercredi 14 avril, mais les Echos et le figaro.fr en ont eu des extraits la veille. Et selon elle, ce sont "les méthodes de la police sont bonnes et sont les seules possibles". 

Cette technique consiste à compter manuellement les manifestants en disposant des agents en hauteur et à deux points du parcours. Ils estiment le nombre de rangées de dix personnes, et actionnent un compteur qui fait l'addition. "À la fin du défilé, la moyenne des deux comptages est calculée et augmentée de 10%, pour couvrir la marge d'erreur", rapporte le figaro.fr. Enfin pour compléter ce premier comptage, les forces de l'ordre visionnent les enregistrements vidéo du cortège, et recomptent.

 

Associer des journalistes au comptage

D'après les experts, "quelques suggestions d'amélioration" vont être énoncées dans ce rapport, mais la technique, sur le principe, est "tout à fait validée" et n'est absolument pas à remettre en cause. Parmi les préconisations, la commission propose de définir non plus deux, mais trois points de comptage et suggère d’associer des journalistes au processus pour plus de transparence. 

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