De plus en plus de "chauffards" sur les routes françaises
Selon une étude TNS Sofres pour Axa Prévention, publiée mercredi, seuls 35% des conducteurs se déclarent "respectueux" des règles. Ils étaient 44% en 2012.
Les Français prennent de plus en plus de libertés avec le code de la route. Et certains le revendiquent. Selon une étude TNS Sofres pour Axa Prévention, publiée mercredi 17 avril, seuls 35% des conducteurs se déclarent "respectueux" des règles. Ils étaient 44% en 2012.
De plus en plus de "chauffards"...
L'étude d'Axa fait la distinction entre plusieurs catégories de conducteurs. Les plus prudents, appelés "légalistes", représentent 26% d'entre eux. Eux qui disent connaître le code de la route par cœur ont perdu 3% en un an. Face à eux, les "chauffards" gagnent 3%, pour s'établir à 14%. "Inconscients", ils relativisent le danger sans pour autant commettre d'infractions, tandis que les conductucteurs "fous du volant" sont 7%. Comprendre : "ignorants des règles et coutumiers d'infractions graves".
Enfin 19% des sondés se classés comme des "affranchis", "adeptes d'une conduite rapide", qui "ont leurs propres règles".
... mais quelques comportements meilleurs
En revanche, l'étude montre que l'état de la conduite en ville s'améliore marginalement, après avoir plongé en 2012. Si 70% des sondés estiment "dangereux de rouler à plus de 65 km/h en ville", "45% avouent le faire", contre 49% l'an dernier. 51% des conducteurs oublient régulièrement le clignotant (54% en 2012) et 76% d'entre eux reconnaissent ne pas s'arrêter systématiquement au feu orange (77% en 2012).
Les dangers de l'alcool, première cause de mortalité routière en France, restent sous-évalués, note l'enquête. Selon elle, 26% des conducteurs admettent prendre le volant après avoir bu deux verres. C'est moins qu'en 2012 (28%). Autre point positif relevé dans ceette étude : la grande vitesse a perdu du terrain d'année en année avec la généralisation des radars. "Ils sont 19% à reconnaître rouler à 160-170 km/h, c'est 10 points de moins qu'en 2004."
Enquête réalisée par téléphone du 21 janvier au 2 février 2013 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 065 personnes.
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