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Décision vendredi sur trois remises en liberté

La cour d'appel doit se prononcer sur l'éventuelle relaxe de trois hommes incarcérés suite aux violences du 10 octobre
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
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Poitiers : des manifestants casseurs dissimulés derrière des cagoules (© France 3)

La cour d'appel doit se prononcer sur l'éventuelle relaxe de trois hommes incarcérés suite aux violences du 10 octobreLa cour d'appel doit se prononcer sur l'éventuelle relaxe de trois hommes incarcérés suite aux violences du 10 octobre

Patrick Dubreaucq, 51 ans, a été condamné à huit mois de prison, dont quatre ferme, tandis que Samuel Bastard et Jean-Salvy Compte, deux étudiants de 20 ans, ont écopé de six mois, dont un ferme.

Ces décisions font suite aux dégradations commises par un groupe de casseurs dans le centre de la ville.

L'avocat général Jean-Claude Bellot s'est prononcé pour leur maintien en détention en soulignant que les enquêtes qui ont conduit à leur condamnation pour "dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur argent de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions" avaient été "précises, rigoureuses, et explicites".

"Attendre 24 heures, c'est trop !", a regretté à l'issue de l'audience Gwenn Compte, la mère d'un des étudiants. "Ils sont innocents. Et même s'ils ont fait une bêtise, cela ne justifie en rien de la prison ferme", a-t-elle dit. "J'ai confiance en la justice de mon pays. Je sais qu'ils seront dehors demain", a déclaré de son côté Me Simone Brunet, l'avocate de Jean-Salvy Compte.

Le parquet a jugé trop clémentes les sentences prononcées en comparution immédiate et fait appel pour les condamnations visant les deux étudiants ainsi que pour deux peines avec sursis. Les procès en appel sont prévus le 19 novembre et 10 décembre.

Deux manifestations rassemblant près d'un millier de personnes ont déjà eu lieu à Poitiers pour protester contre les huit interpellations et les condamnations qui ont suivi les violences.

Un groupe de militants autonomes a revendiqué auprès du quotidien Le Monde l'action commando menée ce jour là par un groupe de casseurs qui ont endommagé une vingtaine de vitrines au centre-ville pendant un festival culturel.

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