"Des individus" suspectés d'avoir participé au braquage d'un bureau de change vendredi ont été arrêtés "ce week-end"
Ils devraient être présentés mercredi au parquet de Lyon, a indiqué mardi soir à l'AFP une source proche de l'enquête, précisant que "leur rôle exact reste à déterminer", sans donner plus de détails.
Vendredi vers 15h00, cinq hommes cagoulés et armés de fusils d'assaut avaient braqué un bureau de change de la société Global Cash, près de la mairie.
Après avoir découpé la porte du sas à l'aide d'une disqueuse thermique, une méthode rappelant certaines des récentes attaques de bijouteries à Lyon, ils avaient emporté un important butin dans plusieurs sacs.
Sous les yeux des passants médusés, les malfaiteurs avaient ensuite pris la fuite à bord d'une Mercedes gris métallisé, emmenant avec eux un jeune homme pris en otage, qu'ils ont relâché quelques centaines de mètres plus loin.
Croisant une patrouille de police, les braqueurs avaient ouvert le feu pour protéger leur fuite, et une balle avait légèrement blessé un automobiliste quelques mètres plus loin. Ils ont ensuite incendié la Mercedes, qui avait été volée, avant de disparaître à bord d'un autre véhicule qu'ils avaient pris soin de "planquer", selon une source proche de l'enquête.
Une bijouterie braquée samedi
Samedi matin vers 8h00, trois hommes armés et cagoulés ont attaqué une bijouterie du centre de Lyon, un vol rapide et sans coups de feu, ni blessé. Les malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite en emportant un "important butin", selon des sources judiciaires. Les braqueurs ont menacé de leurs armes la propriétaire, seule dans sa boutique. Ils ont rempli deux sacs de bijoux avant de prendre la fuite en voiture.
Un voisin de la bijouterie a raconté avoir vu un des malfaiteurs, armé et vêtu de noir, faisant le guet à proximité de la voiture, une Clio immatriculée dans l'Isère.
Ces derniers mois, Lyon a été la cible d'une série de vols à main armée, parfois accompagnés de violences, dans des bijouteries.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.