Des objets de Victor Hugo vendus aux enchères
Les descendants de l'écrivain mettent en vente le 4 avril près de 500 objets lui ayant appartenu ainsi qu'à sa famille.
Hugolâtres, c'est le moment de compter vos sous. Pour le 210e anniversaire de la naissance de l'auteur des Misérables, les enfants de son arrière-petit-fils vendent une flopée d'objets lui ayant appartenu. Près de 500 livres, tableaux, photos ou meubles de Victor Hugo (1802-1885) et de ses descendants seront mis en vente le 4 avril à Paris, chez la prestigieuse maison d'enchères Christie's. Ce sont les enfants de Jean Hugo (1894-1984), arrière-petit-fils de l'auteur engagé, qui mettent en vente cette collection.
"Aucun musée n'a déclaré pour l'instant son intention de préempter des lots proposés à la vente", selon Christie's. Il faut en tout cas avoir le portefeuille bien rempli : la collection est évaluée à un million d'euros. Se procurer un mot doux de Victor Hugo à Adèle Foucher (signé d'un petit "Victor") et intitulé la "Lettre à la fiancée" devrait coûter entre 3 000 et 5 000 euros.
L'armoire aux manuscrits
Reste, pour les passionnés, l'occasion de découvrir des témoignages de son activité politique et littéraire, ainsi que des lettres adressées à ses proches. Une cinquantaine de dessins de Victor Hugo "seront proposés pour la première fois aux enchères", annonce Christie's. Parmi eux, des dessins à l'encre de Chine sur trois planches de bois jointes, intitulés "Vivez et Mourez", estimés ensemble de 100 000 à 150 000 euros.
De nombreuses œuvres inspirées au barbu républicain par ses années d'exil figurent également dans la vente. Parmi les souvenirs de son exil à Guernesey (1855-1870) se trouve son "armoire aux manuscrits", où l'écrivain rangeait ses textes : 5 000 à 7 000 euros.
La couronne de Léopoldine
Tout un ensemble d'objets illustrant la mémoire de la famille Hugo viennent enrichir cette collection. Parmi eux, la couronne de mariage de Léopoldine, fille chérie du poète à qui il a dédié Demain, dès l'aube.
Reste à voir si la hugomania fait autant recette qu'au XIXe siècle :
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