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François Fillon a chargé l'Autorité de sûreté nucléaire d'un audit des installations nucléaires françaises

Lancée à la suite de l'accident de Fukushima, cette mission devra fournir ses "premières conclusions" d'ici fin 2011, selon une lettre publiée jeudi par Matignon.Le chef du gouvernement avait affirmé le 15 mars à l'Assemblée, que les centrales en France seraient "contrôlées à la lumière des enseignements tirés par la catastrophe" de Fukushima.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Vue des tours de refroidissement du site de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (2007). (AFP - Alain Jocard)

Lancée à la suite de l'accident de Fukushima, cette mission devra fournir ses "premières conclusions" d'ici fin 2011, selon une lettre publiée jeudi par Matignon.

Le chef du gouvernement avait affirmé le 15 mars à l'Assemblée, que les centrales en France seraient "contrôlées à la lumière des enseignements tirés par la catastrophe" de Fukushima.

"En application de la loi "du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, je vous demande de réaliser une étude de la sûreté des installations nucléaires, en priorité les centrales nucléaires, au regard de l'accident en cours dans la centrale de Fukushima", écrit le Premier ministre dans son courrier adressé au président de l'ASN, André-Claude Lacoste.

L'audit portera sur cinq points : les risques d'inondation de séisme, de perte d'alimentation électrique et de perte du système de refroidissement ainsi que sur la gestion opérationnelles des situations accidentelles.

Il sera réalisé avec l'appui technique de l'Institut de la radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et associera "très certainement" des experts étrangers et la société civile, a encore dit André-Clause Lacoste.

Par ailleurs, l'avis que doit rendre l'ASN entre avril et juin pour la poursuite de l'exploitation dix années supplémentaires de la centrale de Fessenheim (Bas-Rhin), la plus ancienne de France, n'engagera pas les décisions qui pourraient être prises suite aux résultats de l'audit.

"A tout moment, pour tout motif nous pouvons intervenir pour demander à une installation nucléaire de s'améliorer". EDF estime que les réacteurs français ont été initialement conçus pour fonctionner au moins 40 ans et espère étendre leur durée de vie à 60 ans à l'instar de certains réacteurs aux Etats-Unis.

"Sur la base de ce cahier des charges, il conviendrait que vous livriez vos premières conclusions pour la fin de l'année 2011", ajoute M. Fillon dans cette lettre datée de mercredi.

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