Grève des taxis : des axes menant à Paris saturés
La circulation aux abords de la capitale et sur le périphérique est perturbée en fin de matinée. La mobilisation touche également d'autres villes.
Ce qu'il faut savoir
Les taxis lancent une nouvelle offensive contre les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Moins d'un mois après leur précédent mouvement, les professionnels protestent à Paris, Marseille et d'autres villes, à l'appel de cinq syndicats, contre ce qu'ils considèrent être une concurrence déloyale.
• Plusieurs manifestations ralentissent les accès menant à Paris. Plusieurs centaines de chauffeurs se sont rassemblés, pour certains dès 6 heures, à Roissy-Charles-de-Gaulle et à Orly. Un important dispositif policier a été déployé à proximité du cortège, qui doit stationner au Champ-de-Mars, à Paris, pour le reste de la journée. L'A1 et l'A6 étaient touchées dans la matinée, tout comme le périphérique qui était très engorgé, comme le montrait la carte du site Sytadin en fin de matinée. Bison fûté comptabilisait 68km de bouchons pour l'ensemble des axes franciliens. En régions, le trafic rencontre aussi des difficultés aux abords des grandes agglomérations.
• Un objectif : davantage réguler les VTC. Les taxis sont remontés après la décision du Conseil d'Etat, mercredi, de suspendre le délai de 15 minutes imposé entre la réservation d'un VTC et la prise en charge du client. Les taxis estiment que la concurrence devrait être plus encadrée.
Le gouvernement tente l'apaisement. Pour tenter de trouver un terrain d'entente entre taxis et VTC, l'exécutif a annoncé samedi la mise en place d'une "mission de concertation" destinée à "définir les conditions durables d'une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC".