UberPop : la loi Thévenoud interdit un service qui revient à faire taxi sans être taxi
Alors que les chauffeurs de taxi sont descendus dans la rue partout dans l'Hexagone ce 25 juin, France 2 fait le point sur la polémique UberPop.
Jean-Paul Chapel fait le point ce 25 juin sur la polémique autour d'UberPop. Pour le journaliste, il s'agit d'une véritable concurrence pour les chauffeurs de taxi. UberPop fait appel à des conducteurs particuliers. Le prix de la course est environ deux fois moins cher qu'un taxi. Le groupe américain revendique déjà 1 500 conducteurs et 400 000 utilisateurs dans l'Hexagone.
Une concurrence déloyale
Pas de licence à acheter, pas de déclaration au fisc en dessous de 7 500 euros/an, une prime d'assurance trois fois moins chère, les chauffeurs de taxi dénoncent une concurrence sauvage.
La loi Thévenoud, votée l'an dernier, interdit pourtant un service qui revient à faire taxi sans être taxi. UberPop conteste son interprétation. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer. Les conducteurs risquent quant à eux la suspension du permis, 15 000 euros d'amende et la confiscation du véhicule. Plus d'une centaine ont déjà été condamnés, mais Uber s'engage à payer les amendes.
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