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Harlem Désir repart à l'attaque sur le droit de vote des étrangers

Dans une lettre publiée par "Libération", le premier secrétaire du PS exhorte les parlementaires PS à se saisir de nouveau de cette promesse de campagne de François Hollande. 

Article rédigé par franceinfo
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Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, le 28 octobre 2012 à Toulouse (Haute-Garonne).  (LANCELOT FREDERIC / CHAMUSSY / SIPA)

POLITIQUE - "Le temps est venu que la République reconnaisse aux étrangers qui résident dans notre pays le droit de vote aux élections municipales." Harlem Désir n'y va pas par quatre chemins. Dans une lettre publiée par Libération (lien abonnés), mardi 11 décembre, le premier secrétaire du PS cherche à convaincre députés et sénateurs socialistes du bien-fondé de la proposition de campagne numéro 50 de François Hollande.

"Face à la crise économique, (…), notre pays a plus que jamais besoin de se rassembler autour de ses valeurs de fraternité et d’égalité : j’appelle chacune et chacun de vous à examiner cette question en conscience et sans considération partisane, et à donner force de loi à une promesse que la République doit enfin tenir", écrit Harlem Désir. Et de citer "tous les grands progrès collectifs portés dans notre pays par des femmes et des hommes de bonne volonté, qui ont su faire prévaloir l’unité nationale sur les affrontements partisans".  
 
Cette promesse de campagne semblait au moins repoussée, si ce n'est enterrée, par François Hollande lors de sa conférence de presse le 13 novembre. Elle "ne pourra pas passer par décret", avait-il rappelé, car "ce n’est pas le président de la République qui décide du droit de vote". Et, en excluant le recours au référendum, François Hollande s'oblige à réunir la majorité des 3/5es nécessaires au Parlement réuni en congrès. Harlem Désir part donc, avec cette lettre qui tente de balayer critiques et réticences, à la chasse aux voix dans son propre camp. 

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