Calais : un démantèlement de la "jungle" sous tension
Le démantèlement de la "jungle" a débuté ce lundi 29 février dans la matinée sous surveillance policière.
Une partie des cabanes et des tentes de la « jungle » de Calais a été démantelée ce lundi. La justice a autorisé cette évacuation, mais elle est toujours critiquée par les associations. Tôt ce matin, une vingtaine d’ouvriers a démonté une quarantaine d’abris. « C’est ma maison, ils m’ont poussé dehors et après ça ils ont détruit les maisons », raconte Mohammad Atif, un Soudanais. Malgré les démolitions, c’est encore ce soir le plus grand bidonville de France avec plus de 3 700 migrants.
La révolte des associations
Pour les associations, la destruction n’aide pas à trouver une solution. « C’est contre les promesses qui ont été tenues devant le juge et c’est inhumain. Il y a des enfants derrière moi et ils ne savent pas où aller ce soir », souligne au micro de France 3, Magali de l’Association Utopie 56. Dans l’après-midi, des militants No Border ont mis le feu à quelques tentes. Quatre personnes ont été interpellées. Les destructions vont se poursuivre toute la semaine.
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