"Jungle de Calais" : les migrants sont-ils soulagés de partir ?

Le journaliste Clément le Goff, à Calais, explique que les migrants s'apprêtant à rentrer dans les bus "étaient soulagés et heureux de fuir les conditions de vie à l'intérieur de la "jungle"". Le journaliste met toutefois en garde, car il ne s'agit pour le moment "que d'une première journée" et que "tous étaient volontaires".

La fin de la "jungle" ?

Certains migrants se trouvant à l'intérieur de la "jungle" ne veulent quant à eux, pas du tout entendre parler de ces CAO et seraient près de 2000, selon les associations à vouloir rester ici, ce qui fait près d'un tiers de la population de la 'jungle" explique le journaliste. Les autorités veulent à tout prix éviter que d'autres migrants arrivent sur le camp de Calais mais "le flux migratoire ne s'est pas interrompu et ils sont chaque jour une trentaine à arriver" conclut le journaliste.