"Jungle de Calais" : un an après son démantèlement, les migrants continuent d'affluer
Il y a un an, la "jungle de Calais" (Pas-de-Calais), qui accueillait entre 8 000 et 10 000 migrants, était évacuée. Aujourd'hui, comment est la situation sur place ?
Ici, les migrants viennent se laver, sommairement, en plein air, et attendent la livraison de repas. Un an après l'évacuation de la "jungle", ils sont encore nombreux à venir à Calais (Pas-de-Calais). L'an dernier, au plus fort de la crise migratoire, près de 10 000 exilés vivaient dans ce campement. Aujourd'hui, ils sont dix fois moins nombreux. La municipalité a tenté d'employer la manière forte pour éviter le retour de ces migrants, à coup d'arrêtés pour empêcher l'accès aux douches ou encore la distribution de repas.
Les conditions de vie ont empiré
Un bras de fer auquel ces associations ne comptent pas céder. Elles estiment que les conditions de vie sont pires que du temps de la "jungle". L'État refuse d'installer un nouveau centre d'accueil à Calais, mais propose d'autres solutions ailleurs sur le territoire. Malgré cela, chaque jour à Calais, des migrants tentent de rejoindre l'Angleterre. Cet ancien site de la "jungle", la mairie voudrait en faire une zone naturelle et ainsi attirer de nouveau les touristes. Mais pour l'heure, l'image du Calaisis reste indissociable de la crise migratoire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.