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Hauts-de-Seine : des postiers dénoncent la présence de rats sur leur lieu de travail et utilisent leur droit de retrait

"La présence importante de rats, souvent visibles en journée et causant d'importants dégâts (lettres grignotées, déjections, risque sanitaire...)", rend les conditions de travail très difficiles pour les postiers, assure le syndicat SUD, mardi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Capture d'écran de Googlemaps pointant Nanterre (Hauts-de-Seine) où des postiers ont utilisé leur droit de retrait, le 22 décembre 2015, jugeant que le hangar dans lequel il travaille est "infesté" de rats. (GOOGLEMAPS)

Ils jugent la zone trop insalubre. Des postiers d'un centre de courrier situé dans un hangar à Nanterre (Hauts-de-Seine) ont exercé leur droit de retrait, mardi 22 décembre, et menacent d'en faire autant mercredi. Ils estiment que l'édifice est "infesté" par des rats.

D'après le syndicat Sud, "la présence importante de rats, souvent visibles en journée et causant d'importants dégâts (lettres grignotées, déjections, risque sanitaire...)", rend les conditions de travail très difficiles pour les postiers.

"Le risque sanitaire est évident"

"La proximité du hangar avec la Seine – moins d'une cinquantaine de mètres – favorise la venue de rats d'égout. Ainsi, depuis septembre, les facteurs travaillent au milieu des déjections et manipulent du courrier souillé par ces rongeurs", poursuit le syndicat dans un communiqué.

"Le risque sanitaire, pour les postiers comme pour les usagers, est évident ; le rat est un vecteur notoire de maladies contagieuses et infectieuses", souligne encore le syndicat, qui fait état de "l'arrêt maladie, pendant deux semaines, d'un postier, atteint d'une infection dont l'origine reste indéterminée"

Selon Sophie Renaut, représentante du CHSCT, les postiers ont dû déménager dans cet entrepôt à la suite d'une réorganisation du travail l'été dernier. Une dératisation a eu lieu le 16 décembre et une désinfection samedi dernier. La raison de ces mesures : plusieurs postiers se sont plaints de "maux de tête et de ventre", tandis que "d'autres ont vomi".

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