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Réuni en congrès, le Nouveau centre choisit Sarkozy

Hervé Morin, qui s'est retiré de la course à la présidentielle le 15 février, avait déjà déclaré son soutien au président sortant.  

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Hervé Morin, président du Nouveau centre, à l'occasion d'une conférence de presse le 4 janvier 2012, à Paris.  (GONZALO FUENTES / REUTERS)

Réuni en congrès extraordinaire samedi 25 février, le Nouveau centre a désigné son candidat à la présidentielle. Les militants ont choisi Nicolas Sarkozy à 84,14 % des voix, contre 15,86% des voix pour le candidat du MoDam, François Bayrou. Après le retrait d'Hervé Morin, il y a une dizaine de jours et l'annonce de son ralliement à Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre de la défense à été accueilli par les sifflets et les huées d'une grande partie de la salle, a rapporté Marianne2.

 Hervé Morin hué par une partie de la salle

"Heureux de vous retrouver pour ce moment de démocratie!", a lancé l'ancien candidat à l'élection présidentielle. Dans la salle, certains ont crié "Démission !", ou "0%", l'attaquant sur les intentions de votes le concernant, note Marianne2. "Oui, je n'ai pas réussi à créer la dynamique autour de ma candidature mais je suis loin d'être le seul dans ce cas", a plaidé Hervé Morin. "Je maintiens aujourd'hui que notre campagne a été utile. Avant, on nous prenait pour l'UMP ou le MoDem, maintenant, au moins, on sait qui on est", a lancé Hervé Morin sous les huées d'une partie de la salle.

Le président du Nouveau centre s'est défendu devant les 550 militants réunis à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) d'avoir conduit "une aventure individuelle" en se présentant à la présidentielle et a justifié son ralliement à Nicolas Sarkozy. "Notre parti est associé historiquement et philosophiquement à un parti de droite", a rappelé le président du NC en rejetant tout rapprochement avec François Bayrou. 

L'ancien ministre a expliqué qu'il s'agissait à la fois d'un choix de "cohérence" et de "raison". Dans son discours, Hervé Morin a donc naturellement défendu une motion de soutien à Nicolas Sarkozy, laquelle a été largement adoptée par les militants du parti centriste, allié de la majorité.

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